10 key facts about Safe Network

French version.

Le réseau SAFE en 10 points essentiels

Beaucoup de progrès ont été réalisés dernièrement, et, grâce aux apparitions de @nicklambert dans les media :wink: au prix du MAID qui se comporte très honorablement (touchons du bois), et à l’équipe, qui donne des présentations partout dans le monde, nous pouvons nous attendre à voir arriver de nombreux curieux qui vont venir ici pour comprendre de quoi il s’agit.

Il y a de nombreuses informations au sujet de SAFE sur les forums, sur le site de Maidsafe, dans les docs, le Wiki, sur Github, Youtube et les podcasts, ou encore sur beaucoup de blogs, mais il faut savoir où chercher. Par ailleurs, tous ces progrès rendent vite caduques les informations essentielles et il est important de les tenir à jour.

J’ai donc pensé qu’il était nécessaire d’exposer par écrit les points les plus importants, à l’attention des trois groupes suivants : 1) les néophytes qui veulent comprendre ce qu’est vraiment SAFE 2) les traders et autres vétérans du domaine des cryptos 3) les développeurs qui s’intéressent à l’écosystème et veulent développer des applications autour de SAFE.

Tous ces points sont délibérément développés de manière courte et simple, car je prévois de les mettre à jour régulièrement à mesure que de nouvelles avancées sont faites et que l’excitation qui devance la sortie du Beta augmente. Cette note se veut interactive, donc n’hésitez pas à me faire savoir si j’ai oublié quelque chose d’important ou si tout simplement j’ai fait une erreur.

Dernière mise à jour : 28 Mai 2017

10 points à retenir pour les neophytes.

  1. SAFE (« Secure Access For Everyone ») est un réseau, comme internet, à la différence qu’il est constitué des appareils électroniques privés de ses utilisateurs, et non de serveurs centralisés- [voir cette vidéo d’introduction]

  2. Cela rend SAFE plus sécurisé, plus résistant à la censure et imperméable aux attaques gouvernementales, criminelles ou d’organisations privées. [pourquoi c’est important]

  3. SAFE est développé par l’entreprise écossaise MaidSafe. Le réseau est actuellement en phase de test [voir la feuille de route]. Le test n’est pas ouvert au public en ce moment, bien que des versions antérieures l’aient déjà été. Un prochain test public sera bientôt disponible. L’annonce de ce test interviendra prochainement, à l’occasion de bulletins hebdomadaires effectués par les développeurs (tous les jeudi soirs).

  4. Actuellement, le réseau fonctionne grâce à la combinaison de serveurs virtuels ainsi que des ordinateurs personnels des utilisateurs. À terme, les serveurs virtuels seront progressivement éliminés pour laisser place à un réseau complètement autonome et autosuffisant qui fonctionnera grâce aux ordinateurs et smartphones de ses utilisateurs.

  5. L’application de base que vous devez vous procurer est le navigateur de SAFE et son système d’authentification (pour se connecter au réseau). S’il n’y a pas de réseau test disponible pour l’instant, le navigateur de SAFE permet néanmoins d’imiter le routage et donc de simuler provisoirement le réseau afin de créer un compte et de publier un site comme si vous étiez en ligne (bien que vous ne puissiez évidemment pas le partager). Vous pouvez également essayer d’autres applications qui sont développées pour SAFE. Une fois que vous avez créé un compte, vous pouvez télécharger des données ou bien en mettre en ligne et créer un site web en utilisant l’application de démonstration. NB : vu qu’actuellement le réseau est hors ligne jusqu’au prochain test, les fonctionnalités de ces applications sont temporairement limitées.

  6. Les données stockées sur le réseau sont soit publiques (et peuvent être partagées avec les tout le monde) soit privées (vous seul pouvez les voir). Pour publier un site web safe:// , concevez le hors connexion, et uploadez les fichiers et dossiers en mode public, en utilisant l’app de démo. Toujours avec cette même application, publiez le site, et visionnez le grâce au navigateur de SAFE. Pour stocker des données privées, uploadez en mode privé. Rien de plus simple !

  7. Si votre ordinateur et votre connexion internet sont raisonnablement rapides, vous pouvez également aider Maidsafe à débugger le système en maintenant un coffre (une chambre forte pour les fragments de fichiers encryptés). Vous n’êtes pas obligés de maintenir un coffre afin d’utiliser toutes les autres fonctionnalités de SAFE. NB : Comme actuellement le réseau est hors ligne jusqu’au prochain test, vous ne pouvez pas pour maintenir de coffre en ce moment.

  8. Dans un future proche, les coffres seront utilisés pour gérer une devise interne appelée Safecoin, que vous pourrez acquérir ou dépenser sur le réseau. Ce n’est pas encore prêt, mais un peu de patience…

  9. Si vous oubliez vos identifiants, vous ne pourrez pas les recouvrer – vous devrez créer un autre compte, alors ne les perdez pas !

  10. Pour plus d’informations et pour comprendre comment SAFE fonctionne, jetez un œil au Wiki. Il y a des vidéos d’introduction et d’information sur maidesafe.net.

10 points à retenir pour les cryptotraders.

  1. MaidSafecoin est un gage (un token), qui a été crée lors d’une levée de fonds publique en 2014 afin de soutenir le projet. Il peut être traité sur le marché, mais pas encore « produit »: Pour créer de la masse monétaire, les gens qui s’intéressent au bitcoin utilisent l’analogie de l’exploitation minière. Ici, sur le forum de SAFE, il s’agit plutôt d’exploitation agricole. On ne parle pas de miner du bitcoin, mais de « farmer » du Safecoin. C’est bien du blé qu’il s’agit après tout :wink: ! En français on emploiera donc l’expression « récolter »

  2. Quand le réseau SAFE sera lancé, les MaidSafeCoin seront convertis dans la crypo-devise finale du réseau, le Safecoin sur la base de 1 pour 1, [plus d’information sur le Wiki]

  3. Les MaidSafeCoin (MAID) s’échangent actuellement sur Poloniex, Bittrex, Livecoin, Yuanbao et ShapeShift.io . Pour s’en procurer il faut d’abord acheter du bitcoin puis le convertir en MAID. Attention aux MAID sur d’autres places d’échange – ça pourrait être des faux.

  4. Les MaidSafeCoin sont basés sur le protocole OMNI, et peuvent être emmagasinés en ligne dans un portefeuille Omniwallet ou hors ligne sur du hardware spécialisé ou paper wallet traditionnel.

  5. Quand SAFE sera lancé, vous serez en mesure de récolter des Safecoin en offrant vos ressources au réseau (CPU et espace de votre disque). Pas de blockchain ici, ni de proof-of-work ; tout marche sur preuve de capacité. [plus d’information sur la façon de récolter des Safecoin sur le Wiki]

  6. Ne pas se baser sur la blockchain permet d’éviter les nombreux écueils du bitcoin, victime son succès (transactions lentes…) et de résoudre les problèmes d’échelle et de gestion de masse.

  7. Vous trouverez une discussion très détaillée sur les différences entre le Bitcoin et le Safecoin sur cette page.

  8. Les Safecoin serviront à acheter de l’espace, à monnayer des services sur SAFE, et à payer tous ceux qui contribuent à fournir des ressources au réseau pour l’exploiter.

  9. Il est envisagé que les développeurs d’applications seront payés pour leur travail. [Pour plus de détails, mais regardez ici, et d’autres discussions sur ce forum]

  10. Quelques problèmes restent à résoudre, notamment les questions liées à la divisibilité de la devise. Un SafeCoin véhicule des données ; ce n’est pas qu’un chiffre sur la blockchain, donc il est plus difficile à diviser en centimes qu’une crypto-devise de base. [à ce sujet…]

10 point à retenir pour les développeurs.

  1. Vous pouvez d’ores et déjà développer des applications pour SAFE :wink:

  2. Le safeApp DOM API est le point d’entrée pour interagir avec SAFE. Les modules du réseau SAFE coté client se trouvent ici. Notez bien que l’API et les librairies sont amenées à évoluer considérablement.

  3. Certains membres de la communauté s’entraident pour maîtriser l’ utilisation des API de SAFE et documentent leurs progrès. [exemple : L’intro aux Nodes pour les SAFE apps]

  4. Le cœur de SAFE est surtout écrit en Rust. Les applications écrites en Rust peuvent y accéder directement [Un peu plus de lecture ici]

  5. Les apps peuvent être écrites dans tous langages, bien que JavaScript /Node.js sont les plus adéquats. La documentation pour Safe-js se trouve ici, et pour Safe-node-js ici. Il se peut que certaines doc ne soient plus à jour. Un API JAVA (pour Android) est en cours d’élaboration.

  6. Il y a de nombreux tutoriels disponibles pour vous aider à apprendre les API dont une application d’emails, une app de traitement de texte, une app de création de site web avec les commentaires intégrés et enfin une app de vidéo conférence. Vous pouvez les télécharger tous dans le même pack [plus de tutos ici]. Les dernières avancées incluent un disque dur virtuel SAFE-VFS et un cadre de travail pour l’IoT (l’internet des objets) SAFEthing, une version web de l’app de démo, et enfin Frames, une plateforme d’échange de vidéos.

  7. Une sélection d’app et d’autres échantillons divers sont disponibles sur demande auprès de @whiteoutmashups.

  8. Il y a un site dédié aux développeurs SAFE Dev Forum sur lequel vous pouvez poser toutes vos questions un peu techniques. Les forums MaidSafe en Asie on été créés dans le but de réunir et lier les développeurs de ce continent. Par ailleurs, il y a des catégories locales sur le forum qui s’adressent spécialement aux hispanophones, russophones et germanophones.

  9. Les autres endroits où vous pouvez discuter de l’avancée de SAFE sont Riot, Reddit et Slack.

  10. Très prochainement un nouveau type de données, « mutable data » ou données altérables, vont être introduites, qui permettront de créer des sites dynamiques : toute la communauté est très excitée par cette perspective !!! [ À lire les données altérables RFC]

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